Le jeudi 16 septembre 2021, s’est tenue par visioconférence sous la présidence de Monsieur Abdoulaye TRAORE, Secrétaire Général du Ministère de l’Economie et des Finances, la session du Comité Technique du Plan de Réforme de la Gestion des Finances au Mali ( PREM 2017-2021).
Elle a enregistré la participation des responsables des structures opérationnelles du PREM et des Partenaires Techniques et Financiers (PTF). Cette session du Comité Technique a porté principalement sur l’examen du rapport de suivi de la mise en oeuvre du PREM 2017-2021 au titre du premier semestre 2021.
Monsieur Seydou DJIMDE, Coordinateur par Interim de la CARFIP, après avoir fait le point de l’état d’exécution des tâches assignées par le Comité Technique du PREM au cours de sa session du 18 mars 2021, a noté que la mise en œuvre des activités programmées au titre du premier semestre 2021 s’effectue dans un contexte marqué par (i) la relance de croissance économique, après une année de récession à la suite de la rapide propagation de la Covid-19, (ii) les travaux relatifs à la formulation du Plan de Réforme de la gestion des finances publques pour la période 2022-2026 et (iii) le démarrage des travaux portant sur l’évaluation PEFA-GENRE pour la période 2018-2020.
Ainsi, à la date du 30 juin 2021, sur les cent trente-six (136) activités programmées au titre du 1er semestre quatre-vingt-treize (93) sont en cours d’exécution (68,38%), dix (10) totalement réalisées (7,35%) et trente-trois (33) n’ont pas encore connu un début de commencement (24,27%).
Les principaux progrès réalisés sous la période révue en matière d’amélioration et de modernisation de la gestion des finances publiques ont été présentés par M. DJIMDE par domaines d’intervention du PREM 2017-2021 conformément à ses quatre (04) Effets stratégiques.
En termes de perspectives pour le second semestre 2021, outre les actions évoquées par M. DJIMDE, dans la présentation sur lesquelles la CARFIP mettra un accent particulier en terme de suivi, le président de séance M. TRAORE, a demandé aux structures opérationnelles de prioriser les réformes structurantes pour l’atteinte des objectifs relatifs au chronograme 2021 du PREM.
A cet effet, le Comité Technique, aux termes d’échanges très fructueux, a approuvé le rapport de suivi de la mise en oeuvre du PREM 2017-2021 au titre du premier semestre 2021 et encouragé la poursuite des actions en vue de renforcer les acquis.
Organisé par la Banque Mondiale à travers le secrétariat du PEFA, le lancement virtuel du premier Rapport mondial sur la gestion des finances publiques, a eu lieu ce 18 février 2021.
Faut-il rappeler que les objectifs ambitieux du développement durable, qui sont maintenant menacés enraison de la pandémie de la COVID-19, ont mis davantage l'accent sur l'importance d'une gestion efficace
et efficiente des finances publiques (GFP) dans la réalisation des objectifs politiques. Pour contribuer à cet agenda mondial, le Secrétariat PEFA (Dépenses publiques et responsabilité financière) a capitalisé sur la vaste base de données de rapports PEFA dont il dispose pour produire le premier rapport mondial sur la gestion des finances publiques.
Lorsque des données sont disponibles, le rapport utilise des visualisations interactives, de brèves analyses et des exemples de pays pour mettre en évidence les changements de performance dans la GFP aux niveaux mondial, régional et national, ainsi que dans le temps et dans les domaines clés du cycle budgétaire. Il complète le débat international sur les réformes de la GFP en offrant un aperçu complet de l'évolution des pratiques de GFP et de leur relation avec les initiatives de gouvernance pertinentes, telles que l'égalité des sexes.
Cet événement virtuel a vu la participation des praticiens de la réforme GFP, des responsables politiques, des chercheurs et des partenaires au développement pour une discussion sur le rôle de la GFP dans le 21ème siècle post-COVID, soulignant en quoi les données de la GFP peuvent être exploitées pour une meilleure élaboration des politiques.
Plus précisément, ce lancement virtuel du Rapport mondial sur la gestion des finances publiques, a commencé par la projection d’une vidéo faite par le Secrétariat PEFA, suivie d’une présentation qui a mis en exergue les principales conclusions du rapport.
L’autre temps fort a été la table ronde autour du Rapport Mondial. Animée et présentée par des sommités mondiales en finances publiques, ce premier forum virtuel sur la gestion des finances publiques a servi de cadre pour engager la réflexion sur l’avenir de la réforme GFP, à travers cet enjeu majeur, à savoir, « tirer parti des données pour une meilleure formulation des politiques ». Il s’agissait ainsi pour les trois panélistes retenus, tous des orfèvres en matière de gestion des finances publiques, de partager leurs vécus et d’alimenter ainsi le débat avec le public invité.
Le Mali a été à l’honneur à ce premier lancement virtuel du Rapport mondial sur la gestion des finances publiques. Une participation assurée en tant que panéliste par Monsieur Abdoulaye TRAORE, cadre au Ministère de l’Economie et des Finances, Coordinateur de la Cellule d’Appui à la Réforme des Finances Publiques (CARFIP).
Les deux autres panélistes étaient :
- Mme Hélène Barroy, Expert principal en finances publiques, Département de la gouvernance et du financement des systèmes de santé, Organisation mondiale de la santé;
- Nicolas Lecrivain, Chef de projet Gouvernance financière, Direction des opérations de l’AFD
Pour rappel, la modération était assurée par M. Benedikt Madl de la Commission de l’Union Européenne.
Nous vous présentons l’intervention de M. TRAORE à travers les questions/réponses.
- Question : Des investissements substantiels sont réalisés pour renforcer les systèmes d'information de la GFP. Les gouvernements en ont-ils pour leur argent ? Comment pensez-vous que le rôle de la technologie PFM (par exemple, IFMIS, eProcurement, systèmes basés sur le cloud, etc.) émergera dans le monde post-COVID19 ?
Reponse M. Abdoulaye Traore, Coordinateur CARFIP/ Mali
C’est difficile de répondre par l’affirmative tant les effets induits par ces genres de réformes prennent du temps à se matérialiser. Pour le cas du Mali, nous avons fait le choix « de la politique des petits pas », c’est-à-dire développer des applications métiers par Grandes Directions pour ensuite mettre en place des interfaces entre elles. Ce processus est toutefois impacté par les effets de la crise sécuritaire et de la Covid-19.
Les applications métiers utilisées au Mali sont au nombre de sept (05) pour le volet Dépense et de trois (03) pour le volet Recette.
S’agissant du rôle de la technologie dans le monde post-COVID19, j’estime qu’il sera prépondérant surtout pour le cas du Mali où les actions dans le domaine vont s’amplifier à travers :
- la dématérialisation intégrale du système de passation de marché : Créer une égalité de chance entre les acteurs de la commande publique sur l’ensemble du territoire national et assurer la transparence et la sécurité du système ;
- la mise en place d’un Système Intégré de Gestion des Finances Publiques (SIGFP).
- Question de suivi : La hiérarchisation des réformes est un terme cliché qui existe depuis des décennies. Mais il ne semble pas y avoir d’approche viable pour établir les priorités. Comment voyez-vous ce scénario émerger dans le monde post-COVID19 ?
Réponse M. Abdoulaye Traore, Coordinateur CARFIP/ Mali
C’est vrai que la hiérarchisation des réformes est un terme cliché mais le Mali, mais il est primordial, dans l’élaboration de tout Programme de Réforme GFP, de tenir compte de certains facteurs endogènes et exogènes. C’est pourquoi le Mali, dans le cadre de l’élaboration de ses différents Programmes de Réforme GFP, a toujours fait le choix de respecter certains standards dans la priorisation des activités au regard de la rareté des ressources et de l’appartenance du Mali à des espaces communautaires. A cet égard, trois approches sont utilisées : (i) l’approche par les normes ; (ii) l’approche par les engagements communautaires et (iii) l’approche par l’effet de développement.
Ces différentes approches sont partagées par les Partenaires Techniques et Financiers en ce sens que le Programme de Réforme GFP constitue le cadre fédérateur de l’ensemble des réformes dans le domaine des finances publiques et représente un document de référence pour l’ensemble des acteurs concernés y compris les Partenaires Techniques et Financiers.
Il en va de même de l’utilisation des différents outils diagnostic pour soutenir la réforme GFP. L’opportunité de leur utilisation est appréciée par le Gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre des programmes de réforme GFP. A ce propos, le PEFA est l’outil diagnostic clé utilisé par le Mali. Il constitue un document de dialogue avec l’ensemble des partenaires.
Une équipe d’auto-évaluation a également été mis en place (Décision n°2018-0065/MEF-SG du 10 mai 2018) et le premier rapport élaboré à cet effet est disponible sur le site du Secrétariat PEFA et de la CARFIP.
L’intérêt pour le Mali de conduire des auto-évaluation PEFA est motivé par : (i) la nécessité de permettre, au besoin, l’identification de nouvelles activités pour corriger les insuffisances de la mise en œuvre du Programme de Réforme GFP ; (ii) la volonté de développer une expertise locale capable de mener une évaluation PEFA conformément aux normes édictées en la matière et (iii) enfin la nécessité de promouvoir une culture de la pratique de l’exercice PEFA au sein de l’administration malienne. En perspective, les efforts de priorisation vont se renforcer au regard des effets de la crise sécuritaire et de la Covid-19.
Le Gouverneur de la région de Bougouni le Général de Brigade Kèba SANGARE a ouvert ce matin 25 Janvier 2021 à Bougouni l’Atelier de dissémination du guide de mobilisation des ressources budgétaires de l’Etat transférées aux collectivités.
Cet atelier a pour objectif principal de faciliter la mobilisation, le contrôle et l’exécution des ressources financières de l’Etat transférées aux Collectivités territoriales dans tous les domaines.
Dans son intervention le coordinateur de la Cellule d’Appui à la Décentralisation et à la Déconcentration (CADD) du Ministère de l’Economie et des Finances Sidi MAIGA a annoncé que cette session de dissémination du guide de mobilisation des ressources budgétaires de l’Etat transférées aux collectivités, se propose d’accompagner les services techniques déconcentrés et les collectivités en matière de mobilisation et d’exécution des ressources budgétaires de l’Etat transférées. Une intervention qui a été précédée des mots de bienvenus du troisième adjoint au maire de Bougouni Issa COULIBALY.
Pour le Gouverneur de la région de Bougouni le Général Kèba SANGARE, l’Etat est une continuité, toute chose qui permet de noter qu’en matière de transfert des compétences et des ressources pour l’heure, des efforts ont été faits pour les secteurs de l’éducation et la santé en identifiant certaines lignes budgétaires tout en les transférant aux collectivités qui constituent des unités économiques fonctionnelles en leurs noms depuis la loi des finances. Je ne doute pas que des échanges qui seront faits lors des présentations déboucheront sur des propositions concrètes pour améliorer le document présenté afin de le rendre pratique dans son utilisation.
A rappeler que l’adjoint au préfet de Bougouni Ousmane SOW, le troisième adjoint au maire, le Président du Conseil de Cercle de Bougouni, les forces de défense et de sécurité, les chefs de services techniques et quelques directeurs régionaux ont pris part à cet atelier de dissémination.
Sur ces souhaits de bonne tenue des travaux, le chef de l’exécutif régional a déclaré ouvert les travaux de l’atelier de dissémination du guide de mobilisation des ressources budgétaires de l’Etat transférées aux collectivités à Bougouni.
Cellule de Communication du Gouvernorat de la région de Bougouni.
Début de la mise en œuvre du programme des formations transversales au titre de 2020.
Le programme des formations transversales de 2020 de la Carfip a commencé ce lundi, 12 octobre, dans la Salle de Conférence de l’Immeuble de l'Inspection des Finances, sis Hamdallaye ACI 2000 par la tenue de la première session de la GAR/BAR. Laquelle, qui durera dix (10) jours, enregistre la participation de certains hauts cadres de l’Administration, notamment les Responsables de Programme.
- On rappelle que le module GAR/BAR vise entre autres à : initier les participant(e)s aux principes, concepts de base et outils de la gestion axée sur les résultats et de la gestion axée sur le budget ;
- renforcer leurs capacités de planification, de suivi évaluation, de reporting et d’apprentissage dans le cadre de la mise en œuvre du budget programme
- habiliter lesdits participants à travailler sur des outils de gestion axée sur les résultats.
Ainsi, à l’issue de la formation, les participants auront une bonne compréhension des enjeux et des implications de la GAR et de la BAR et seront capables d’utiliser les concepts et outils y afférents dans le cadre de la mise en du budget programme.
Enfin, les participants saisiront mieux leurs rôles et responsabilités dans le processus d’atteinte des objectifs assignés aux différentes politiques publiques. Cette session sera suivie par d’autres conformément au calendrier établi à cet effet.
Actualités réforme GFP : Evaluation Finale de la mise en œuvre du PREM 2017-2021 et élaboration d’un nouveau programme de réformes des finances publiques pour la période 2022-2026
Dans le cadre de la poursuite de l’amélioration de la gestion des finances publiques, le Gouvernement du Mali avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers continue de mettre en œuvre le Plan de Réforme de la Gestion des Finances Publiques au Mali (PREM) 2017-2021.
Faut-il préciser que le PREM qui s’inscrit dans la dynamique de pérennisation des résultats engrangés suivant les deux premières générations de Plan de réforme, est sensé couvrir la période allant de 2017 à 2021 pour parvenir à l’atteinte de son effet ultime fondé sur « l’optimisation de l’espace budgétaire afin d’exécuter de manière transparente et efficace les dépenses publiques en vue de l’atteinte des objectifs de croissance et de développement durable ». Il a été élaboré sur la base d’une approche participative et inclusive tout en intégrant les principes de la Gestion Axée sur les Résultats (GAR).
La mise en œuvre du PREM à partir du 1er janvier 2017 s’est effectuée suivant une stratégie fondée sur l’atteinte de ses cinq (05) effets stratégiques en vue d’apporter les changements structurels nécessaires à la bonne gestion des finances publiques au Mali à l’horizon 2021.
Dans ce cadre, le PREM est doté d’un cadre de suivi-évaluation qui repose notamment sur (i) le suivi exécuté par son Comité Technique, (ii) deux évaluations externes à savoir, une évaluation à mi-parcours et une évaluation finale et enfin (iii) l’évaluation de la performance de la gestion des finances publiques sur la base du PEFA.
L’évaluation à mi-parcours du PREM a été réalisée en 2019 par une équipe de consultants et les résultats de cette évaluation ont permis de porter une appréciation satisfaisante sur la mise en œuvre du PREM durant la période 2017-2018 assortie de recommandations pertinentes.
Dans la perspective de pérenniser les acquis engrangés depuis près d’une dizaine d’années de mise en œuvre des réformes en matière de gestion des finances publiques et d’alimenter le dialogue entre le gouvernement du Mali et ses Partenaires Techniques et Financiers (PTF) sur les enjeux des finances publiques, le gouvernement a décidé, sur la base des enseignements tirés des éléments contextuels nationaux et des orientations sous régionales et internationales d’évaluer la mise en œuvre du PREM 2017-2021 et d’élaborer un nouveau programme de réformes de la gestion des finances publiques qui couvrira la période 2022-2026.
A cet effet, le Ministère de l’Economie et des Finances à travers la CARFIP, avec l’appui de la Banque Mondiale, a entamé le processus d’évaluation finale de la mise en œuvre du PREM 2017-2021 et d’élaboration du nouveau programme de réforme GFP sur la période 2020-20206.
Ce processus adapté au contexte de la Covid-19 se fait par vidéo-conférence entre l’équipe d’experts retenue par la Banque Mondiale, la CARFIP et les structures opérationnelles du PREM suivant un calendrier établi à cet effet.
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- CAFE-PREM : Tenue de la 2ème édition
- PREM 2017- 2021 : Les progrès réalisés dans la mise en œuvre du 1er plan d’actions triennal 2017-2019 du PREM
- Tenue de la 3ème Session du Comité Technique du PREM au titre de l’année 2019
- AU CŒUR DU PREM : Tenue de la 2ème édition
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Actualité des reformes
Tenue de la session du Comité Technique sur le rapport annuel d’évaluation de la mise en oeuvre du PREM 2017-2021 au titre de l’année 2019
Le jeudi 19 mars 2020, s’est tenue dans la salle de conférence du Ministère de l’Economie et des Finances la session du Comité Technique du Plan de Réforme de la Gestion des Finances au Mali ( PREM 2017-2021).
Présidée par Mme le Ministre Délégué, chargé du Budget, elle a enregistré la participation des responsables des structures opérationnelles du PREM et des Partenaires Techniques et Financiers (PTF). Cette session du Comité Technique a porté principalement sur l’examen et la validation du rapport annuel d’evaluation de la mise en oeuvre du PREM 2017-2021 au titre de l’année 2019.
On rappelle, que la mise en œuvre des activités du Plan Opérationnel (PO) 2019 du PREM 2017-2021 consacre la dernière année de l’exécution du premier plan d’actions triennal glissant 2017-2019. Ainsi, l’examen du rapport annuel d’évaluation y afférent montre que les résultats enregistrés dans ce contexte sont significatifs en termes de mobilisation des recettes fiscales, douanières et domaniales, d’amélioration de la qualité de préparation et d’exécution du budget de l’Etat, de renforcement de la gouvernance et de la transparence financière et de soutien à la mise en place de systèmes adéquats de gestion des finances publiques au niveau décentralisé.
A cet effet, le Comité Technique, aux termes d’échanges très fructueux, a approuvé le rapport annuel d’évaluation de la mise en oeuvre du PREM 2017-2021 au titre de l’année 2019. Le Comité Technique a ausssi encouragé la poursuite des actions en vue de renforcer les acquis